Jonathan Perez : Bonjour Philippe, Merci de m’accueillir dans ta boutique décorée pour les fêtes de fin d’année ! Depuis quand gères-tu La Maison de la Presse ?
Philippe Borda : Bonjour Jonathan ! C’est d’abord ma famille qui en 1993 a repris le magasin de journaux de la famille Barthaburu. J’ai ensuite continué l’affaire familiale en 2007 et suis passé sous l’enseigne nationale Maison de la Presse (1500 magasins en France) après avoir réalisé les travaux de la boutique.
Jonathan Perez :Très belle boutique avec des espaces biens différenciés. D’ailleurs quelles sont tes principales activités ?
Philippe Borda : Notre offre commerciale est variée. La presse a toujours été notre produit d’appel mais ça s’est réduit au fil du temps. Du coup nous avons souhaité diversifier nos propositions. Elle est désormais articulée autour de 4 pôles : encore et toujours la presse, la papeterie, la librairie, et la Française des jeux.
Jonathan Perez : Tu as réussi à t'adapter et à anticiper les besoins de la clientèle en développant une offre intéressante en local. D’autant plus que tu travailles aussi pour les professionnels il me semble ?
Philippe Borda : Effectivement, nous distribuons et livrons des produits de papeterie aux professionnels, associations et écoles du territoire. Cela permet de compenser la baisse de trafic en magasin. C’est important pour nous avec notamment l’augmentation du coût du papier, les problématiques d'approvisionnements de livre etc. Il est indispensable de diversifier nos produits et services. Et aussi on a la chance d’être soutenu par la population locale.
Jonathan Perez : Justement avec les confinements subis as tu remarqué des changements sur les habitudes de tes clients ?
Philippe Borda : Oui. Lors du 1er confinement nous sommes restés ouverts et avons pu constater le rôle de lien social que nous avions ici. Nous étions l’un des seuls magasins ouverts à St Palais. Il est vrai, que les personnes âgées, clientèle habituelle et fidèle se sont protégées et ont limité leurs déplacements. Mais une nouvelle clientèle est apparue. Elle a pris des habitudes pendant le confinement et a continué à venir après. C’est le cas aussi des nouveaux habitants qui ont rejoint l’Amikuze ces dernières années et qui font l’effort de consommer localement. Notre clientèle s’est donc également diversifiée comme notre offre !
Jonathan Perez : Tu as aussi ouvert un point relais dans ta boutique ?
Philippe Borda : Oui depuis Février 2021, nous avons développé ce service avec l’idée de maintenir le contact entre toutes les générations. D’autant plus que les habitudes ont changé là aussi. Oui la clientèle a pris l’habitude de commander sur internet et vient peut-être moins souvent en boutique, mais quand elle vient elle achète. De sorte que le trafic bien qu’ayant baissé, le panier moyen a augmenté. Le contact humain reste primordial et c’est notre rôle de commerce de proximité de faire perdurer ces services pour garantir ce lien social.
Jonathan Perez : Merci de m’avoir accueilli Philippe et à très bientôt !